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Conciliation de l’alimentation et l’environnement

Conciliation de l'alimentation et l'environnement - Diet&Cie

Introduction

L’alimentation joue un rôle dans cet enjeu déterminant qu’est : la préservation de la santé de notre planète. Comment réussir à prendre plus soin de l’environnement par notre alimentation ? Voici quelques conseils …

Conseil n°1 :

Il est indispensable de privilégier au maximum les aliments d’origine LOCALE et de SAISON ! Cela représente une des priorités permettant de réduire l’impact de carbone. Le respect de la saisonnalité permet de réduire la pollution engendrée par le transport des aliments à travers la planète, et, s’alimenter selon les saisons permet d’encourager l’économie locale et la consommation de produits frais (avec en bonus une meilleure qualité nutritionnelle).

Pourquoi ?

Non seulement notre population croissante exerce des pressions sans précédent sur le secteur agricole, mais les aliments que nous mangeons parcourent de plus grandes distances avant d’atterrir dans nos assiettes. Certes, il est agréable de manger des produits frais toute l’année, mais ce comportement a un impact majeur sur l’environnement.

Conseil n°2 :

Apportez une attention particulière au gaspillage et aux déchets ! Le constat est simple : en France, un foyer produit environ 1,5 tonnes de déchets par an, dont 20kg de nourriture par habitant rien qu’à domicile. Le gaspillage alimentaire se répartit selon cinq grands principes :
- La production
- Le stockage
- La transformation
- La distribution
- La consommation
Les premiers principes sont les principales causes de gaspillage dans les pays en développement, les derniers le sont dans les pays occidentaux.

Alors que faut-il faire ?

Voici quelques conseils pratiques pour limiter le gaspillage alimentaire :
- Organisez vos repas de façon à réaliser vos menus pour la journée voire pour la semaine à partir des restes présents dans votre frigo.
- Faites une liste de courses pour n’acheter que le strict nécessaire
- Résistez aux offres promotionnelles (car elles nous poussent à la surconsommation)
- Achetez les produits qui se situent devant avec une date limite de consommation (DLC) plus courte car il y a de fortes chances que ce dernier soit jeté par le vendeur. Vous contribuerez ainsi à limiter les 19,7 tonnes d’aliments jetés par la grande distribution chaque année …
- Faites vos courses avec vos propres emballages (tote bag ; bocaux en verre ; sachets en tissus) afin de favoriser les achats en vrac.
- Lorsque vous mangez au restaurant, n’hésitez pas à demander un « doggy bag ». Les restaurants constituent 11% du gaspillage alimentaire en France.
- Relativisez la notion de date limite de consommation (DLC). La DLC est en effet une date limite fixée pour éviter les risques sanitaires. Toutefois, lorsque les aliments sont conservés dans de bonnes conditions, il est souvent possible de dépasser de quelques jours la date sauf s’il s’agit de denrées animales crues non fermentées comme la viande.
- Laissez-vous séduire par les fruits et légumes peu esthétiques (pour ne pas dire moches), car ils sont les premiers à être jetés !
- Compostez vos déchets. Faire son compost soi-même est un geste qui permet de protéger l’environnement mais c’est aussi une excellente manière de fabriquer la matière organique indispensable au bon développement des plantes.

Conseil n°3 :

Arrêtez (définitivement) les aliments ultra-transformés ! Dans la société actuelle, il peut paraître difficile voire impossible pour certains de supprimer les produits transformés, ne serait-ce que pour leurs aspects pratiques quand le temps consacré à cuisiner vient à manquer … Pourtant, il s’agit d’une des principales clés pour prendre soin de notre planète et de notre santé (pour ne pas dire LA solution).

Pourquoi ?

D’un point de vue environnemental, ces aliments représentent une source d’emballage importante et très coûteuse en énergie. En effet, de nombreuses étapes de transformation sont nécessaire à leur fabrication. D’après une étude, le coût énergétique de cette transformation double l’impact environnemental. Cependant, nous parlons simplement du coût des transformations industrielles, mais nous pourrions longuement développer l’impact négatif des additifs, des pesticides, des fertilisants, des perturbateurs endocriniens ou encore des emballages sur la santé et sur l’environnement …

Conseil n°4 :

Essayez de réduire votre consommation de protéines animales (attention je n’ai pas dire d’arrêter, je parle simplement de réduire). Sachez que les produits animaux sont les premiers vecteurs de pesticides issus des cultures ayant servi à l’alimentation animale.

Pourquoi ?

Au-delà de la consommation trop importante de viande au sein de la population occidentale, la profonde question concerne l’origine des produits animaux et (surtout) leur mode d’élevage. En encourant un élevage extensif et non plus intensif, vous permettrez d’améliorer la qualité nutritionnelle des aliments que vous consommez.

Alors que faut-il faire ?

Voici quelques petits conseils :
- Essayez de manger complètement végétal au moins un jour / semaine (ex: le lundi vert)
- Limitez (voire supprimez) les produits issus d’élevage intensif (ex : viande de grande surface)
- Essayez la boisson végétale pour remplacer le lait
- Mettez les légumineuses à l’honneur (elles sont riches en protéines végétales et en fibres).
- Favorisez les produits qui possèdent le Label Rouge ou, mieux encore, qui sont d’Agriculture Biologique.
Ces petits gestes permettent de diminuer 14% l’empreinte environnemental de notre alimentation.

Conseil n°5 :

Encouragez la pêche durable ! Les intérêts nutritionnels du poisson en comparaison des viandes sont aujourd’hui bien établis. Toutefois, l’augmentation de leur consommation n’est pas sans conséquences sur l’environnement. La pêche durable une méthode qui vise à favoriser une pêche écologique en limitant les volumes de poissons pour protéger les espèces et en interdisant certaines techniques nuisant à l’écosystème. Elle se base sur les principes suivants :
- Limiter la pêche intensive et éviter les espèces menacées d’extinction
- Contrôler que les stocks sont suffisants dans la zone géographique en question (la FAO
- Food and Agriculture Organization of the United Nations
- estime que seuls 67 % des stocks sont exploités de manière durable contre 90 % en 1974)
- Respecter les quotas et tenir compte de la saisonnalité pour ne pas consommer plus que ce que l’océan ne peut offrir
- Assurer une traçabilité pour responsabiliser le consommateur et les grandes surfaces
- Favoriser les méthodes de pêche non destructrices de l’environnement marin
- Prendre les conditions de travail en considération et les maintenir acceptables

Alors que faut-il faire ?

On a tendance à manger toujours les mêmes poissons (thon, bar, saumon, mérou, cabillaud, anchois, lotte, merlu), pourtant, certaines d’entre elles sont menacées d’extinction ou victimes de surpêche ! D’autres espèces tout aussi délicieuses existent. Par exemple, le lieu noir, le merlan, le hareng ou encore le maquereau présentent des stocks suffisants aujourd’hui au vu de notre consommation. Le mulet est une bonne alternative économique et goûteuse au bar. De même, le poissonlapin, espèce abondante, remplace le mérou sans problème. Opter pour ce type de produits, c’est participer à la réduction de la pression sur les espèces fragiles.

Mot de la diététicienne :

J’espère que ces petits conseils vous aideront à être plus responsables et acteurs de votre santé et de notre planète. Si vous connaissez des projets ou des astuces qui permettent de consommer plus responsable, n’hésitez pas à laisser un commentaire.

Merci 😊

Mel

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